Luis Cardoso

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Luis Cardoso est un écrivain timorais de langue portugaise. Il est né en 1959 à Cailaco, dans les montages au centre du Timor Oriental, alors province d'Outre-mer du Portugal. Sa scolarité l'a conduit au collège missionnaire de Soibada, puis au séminaire de Dare et au lycée Francisco Machado de Dili, où il a appris plusieurs langues dont le français.
Après la Révolution des Oeillets d'avril 1974, qui a amorcé un processus de décolonisation du territoire, il est parti étudier la foresterie à l'Institut Supérieur d'Agronomie de Lisbonne. Il s'y trouvait au moment de l'invasion du territoire par l'Indonésie en décembre 1975.
Luis Cardoso est resté au Portugal pendant l'occupation de Timor-Est jusqu'en 1999. Il a notamment été le représentant de la résistance (CNRM – Conseil National de la Résistance Maubere) à Lisbonne, tout en découvrant l'oeuvre du poète portugais Ruy Cinatti, qui l'a incité à se lancer dans l'écriture.
On lui doit cinq romans écrit en portugais : "Crónica de uma travessia" (1997), "Olhos de Coruja, Olhos de Gato Bravo" (2001), "A última morte do Coronel Santiago" (2003), "Requiem para o navegador solitário" (2007), "O ano em que Pigafetta completou a circum-navegação" (2013).
Plusieurs d'entre eux ont été traduits en allemand, en anglais, en français, en italien, en néerlandais ainsi qu'en suédois, dont son premier livre qui a été publié en France, aux éditions Métailié en 2000 sous le titre de "Une île au loin".
Ses livres prennent souvent leur inspiration dans des événements ayant marqué son pays, comme : "Requiem pour le navigateur solitaire" (2007), traduit ici par Catherine Dumas sous le titre de "Requiem pour Alain Gerbault", qui évoque la mort du navigateur français à Timor-Est en 1941.

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